Pavot des talus
Composition de Cochonfucius
Le pavot sans aveu, magicien à moitié,
Rêve, dès le matin, des choses indicibles ;
Au retour des saisons, tout son coeur est sensible,
Tel celui de l’abeille au détour du sentier.
Le pavot, qui jamais ne s’est montré altier,
Répand son rouge éclat, ses rayons intangibles.
Pour fleur emblématique, il est bien éligible,
Tel que l’ont adopté des régiments entiers.
Tu écoutes le vent, tu ris, tu te balances,
Toi qui portas bonheur aux chevaliers de France ;
Corolle colorée, pennon des combattants.
Te voyant refleurir, j’éprouve une joie telle
Que j’ai voulu chanter ta louange immortelle,
Pavot qui te souviens des complaintes d’antan.
C’est très beau comme d’hab, mais je vois dans les tags, Cochonfucius, Paul Verlaine, transmets-lui mes amitiés et s’il t’arrive de composer des sonnets avec Rimbaud, tu seras sympa de lui dire que sa sœur écrivait merveilleusement bien, que le récit qu’elle a fait de son agonie est magnifique.
https://misquette.wordpress.com/2015/03/22/194-wish-you-were-here/
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Voir
http://www.paradis-des-albatros.fr/?poeme=verlaine/drapeau-vrai
ainsi que
http://heraldie.blogspot.fr/2015/04/pavot-reveur.html
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Tout semble fleurir
Au vent d’un nouveau printemps ;
Et nos coeurs, de même.
Pierrette en Héraldie
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Coquelicot d’argent
————–
Rare trésor, fleur éclatante
Chargée de lumière latente,
Tu sembles porter le savoir
Au Cosmos qui fut dans l’attente.
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