Douceur érémitique

orzur

Composition de Cochonfucius

Des nuits de solitude et des jours solitaires,
Sans la moindre pensée de souffrance ou d’amour ;
La pluie sur les volets répète son bruit sourd,
Dans l’âtre, le grillon continue à se taire.

L’empereur se souvient des voix des secrétaires
Qui, à ses mots d’esprit, se récriaient toujours ;
Des coqs dans les jardins, qui annonçaient le jour,
Et du valet de chambre à panse de notaire.

En hiver le corbeau qui danse dans les airs,
En été le lézard en beau costume vert :
De ces deux compagnons se satisfait son âme.

Le vieillard, dans son coeur, n’abrite aucun regret,
Son esprit ne cultive aucun remords secret ;
Comme une salamandre, il sourit dans les flammes.