Quitter la scène
Photographie internet
Ayant tout exprimé, l’homme peut s’en aller ;
Il a montré comment il appréhendait l’être,
Il n’a donc plus besoin de fréquenter un maître.
Le marché se termine, allons, faut remballer.
L’hiver des ans n’est point suivi par un été ;
Tu peux dire un adieu à quiconque t’admire,
Savourer les derniers bols d’air que tu respires,
Détricoter enfin ta vieille identité.
Comme sur une ardoise on efface une image,
Nous détruit le trépas.
Comment ? je ne sais pas.
Que ferais-tu, si l’on te donnait davantage
De temps ? Tu le perdrais,
Comme souvent tu fais.
Voir
http://www.paradis-des-albatros.fr/?poeme=chassignet/quand-le-fruit-est-vieilli-la-feuille-ternissante
ainsi que
http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/quand-le-fruit-est-cueilli-la-feuille-ternissante
LikeLike
Alors aucun regret après une vie, le trépas, après le trépas …on ne sait pas 😀
LikeLike
Le temps, cette notion que l’homme ne connaîtra ni ne domptera jamais. Partir oui, pourquoi rester et s’accrocher? S’il n’a rien appris de l’été, alors qu’en sera-t-il de l’hiver? Très breau poème, j’aime la profondeur que ta plume partage, merci. Bisous.
LikeLiked by 1 person
A reblogué ceci sur PARTAGER LA MAGIE – SHARING THE MAGIC.
LikeLiked by 1 person
Bravo mon amie, c’est magnifique, bon weed-end 🙂
LikeLiked by 1 person