Merci pour ton sourire

José Roosevelt 6

Toile de Jose Roosevelt

Pas de plus fort poison dans l’univers,
J’en avais fait cependant mon breuvage.
J’étais au point d’y perdre mon langage ;
J’allais cherchant mes mots tout un hiver

Et au printemps qu’arbres se refont verts,
Et que d’Amour une saison sauvage
A propagé le feu dans ces parages,
Amour que j’ai, alors, redécouvert.

J’ai célébré chacun de tes retours.
Plus fort que moi se montrait cet amour
Sous le soleil et sous la lune claire.

Toujours tes mots faisaient chanter mes mots,
Et c’est ta voix qui soulageait mes maux,
Tendre princesse aux yeux crépusculaires.