Saint Arthur Cravan
C’est le grand Saint Arthur Cravan
Qui, sept mille démons bravant,
Les démolit à coups de poings,
Les bénissant auparavant.
C’est le grand Saint Arthur Cravan
Qui, sept mille démons bravant,
Les démolit à coups de poings,
Les bénissant auparavant.
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http://www.google.fr/search?q=%22Jarry%22+%22Saint+Cravan%22
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Elle mettait un paravent,
Car elle trouvait dépravant,
D’exposer, nu, son embonpoint,
Mais c’était bien auparavant !
enkidoublog.com
Écrit par le peintre à propos de ce paravent :
恋しくば Koishiku ba
尋ね来て見よ tazunekite miyo
和泉なる izumi naru
信太の森の shinoda no mori no
うらみ葛の葉 urami kuzunoha
Si vous m’aimez, chéri, venez me voir.
Vous me trouverez là-bas dans le grand bois
De Shinoda de la province d’Izumi où les feuilles
De kudzu bruissent toujours d’humeur songeuse.
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Ça fait un joli quatrain.
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Dépravant dans le sens “Qui dégrade une valeur naturellement bonne”
Elle mettait un paravent,
Car elle trouvait dépravant,
D’exposer, nue, son embonpoint,
Mais c’était bien auparavant !
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L’ombre marche, au sol se pavant
De vus à temps, de juste avant,
De droit aux coeurs, brûle-pourpoints,
Ses appuis concis mais gravants.
simpleimages2.wordpress.com
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Ces pluriels sont hasardeux.
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🙂
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Je découvre ce Cravan, un boxeur en effet et écrivain. Il a beaucoup parlé des artistes, de l’art et c’est intéressant ce qu’il dit à son sujet, par exemple « J’ai toujours essayé de considérer l’art comme un moyen et non comme un but » (« André Gide », Maintenant, no 2, juillet 1913). Ça me dit quelque chose. Moi, j’ai du mal à considérer que c’est de l’art ce que je fais, mes textes, poésies, peut-être parce que j’ai longtemps pensé que l’on choisissait de “faire de l’art” comme on choisissait de faire une choucroute. Je fais une généralité à partir de ma propre expérience, je pense qu’en fait, on crée, et Artaud l’a dit avant moi et très bien, pour sortir de l’enfer. Comprenne qui pourra.
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Arthur Cravan fut un très grand improvisateur, pour cela, je l’apprécie.
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Il était drôle aussi, et avait la critique piquante, pour ne pas dire acerbe, ses mots étaient de véritables coups de poings, je crois qu’Apollinaire et Gide, entre autres ont pris quelques droites.
Dans le numéro 4 de cette revue, ayant insulté la peintre Marie Laurencin, il y publie le rectificatif suivant :
« Puisque j’ai dit : “En voilà une qui aurait besoin qu’on lui relève les jupes et qu’on lui mette une grosse … quelque part”, je tiens essentiellement qu’on comprenne à la lettre : “En voilà une qui aurait besoin qu’on lui relève les jupes et qu’on lui mette une grosse astronomie au Théâtre des Variétés”. »
Cravan était crevant !
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Philippe Katerine a dit ce soir à la télévision qu’avant il n’osait pas être lui-même mais que plus il est lui-même, plus les gens l’aiment, en substance. Il aurait dit
Plus je suis moi-même
Plus les autres m’aiment.
Ça aurait eu plus de gueule.
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Aujourd’hui il a fait froid, 4 degrés ce matin quand je suis parti faire mes vingts et quelques kilomètres à travers la campagne jusqu’à mon lieu de travail, en vélo. J’ai vu le soleil se lever, c’était magnifique mais ce soir quand j’ai fais le chemin dans le sens inverse, je l’ai vu se coucher et c’était encore plus beau. Ça n’a rien à voir avec les couleurs de l’été, qui me semblent un peu pastel, là elles étaient franches, je m’exprime mal, c’est comme si en été elles étaient filtrée et là non. J’ai terminé ma ballade au clair de lune. J’avais un phare mais j’ai préféré ne pas l’allumer, même si je ne voyais pas à dix mètres. Elle est belle la lumière du clair de lune. J’ai ressenti un grand bonheur sur ma bécane, je me suis dit que si nous étions plus souvent au cœur de la nature, nous la respecterions plus et incidemment, faisant parti de la nature à part entière, nous nous respecterions plus, nous les hommes. C’est en tout cas ce qui c’est passé, j’ai eu comme un grand mouvement d’amour pour l’humanité, j’en oubliais tous les travers, toute sa cruauté. J’ai envisagé de repartir sur mon vélo pour aller sur mon second lieu de travail, à Nantes, mais ça fait 2H30 de route, aller, donc autant retour, ce qui me faisait partir à 6 H et revenir à 21 H. Je me suis dit “Calme-toi Jannot, tu auras bien d’autres occasions de revoir ça.” Ça serait bien, si la mort ressemblait à ce genre de moments, des moments de grâce.
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Saint Djonnperse
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L’ange gardien de Saint Djonnperse
Dit que la grâce le transperce
Comme s’il était mis en croix,
Grâce qui point ne se disperse.
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