Bélier-triton
Composition de Cochonfucius
Au milieu du jardin serpente un fleuve bleu
Vers lequel vient parfois une bête assoiffée,
Et dans lequel s’ébat, toison ébouriffée,
Le grand Bélier-triton, fort comme trois cents boeufs.
Le fleuve est traversé d’un pont vertigineux
Dont chaque grande pile est de marbre coiffée ;
Il a surgi un jour, c’est l’ouvrage des fées,
Ainsi, pour la commune, il ne fut pas ruineux.
L’âme des béliers morts, tous les soirs, l’illumine
Sous des rayons d’argent qui vivement cheminent
Vers le monstre fluvial, serein contemplatif.
Lui, dans ces moments-là, voudrait faire un poème,
Mais son coeur angoissé ne trouve pas de thème ;
Il contemple les cieux, d’un oeil dubitatif.
Voir
http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/sonnet-moderne
ainsi que
http://www.paradis-des-albatros.fr/?poeme=richepin/sonnet-moderne
et aussi
http://lamaisondesmarguerites.wordpress.com/2015/01/28/bibi-parisien/
et encore
http://pslt.blogspot.fr/2008/11/un-pome_11.html
sans oublier
http://heraldie.blogspot.fr/2015/05/belier-triton.html
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