Licorne ambivalente

Moissey

Composition de Cochonfucius

Les monstres sur le mont contemplent la licorne,
Ne sachant si, pour eux, c’est une aimable soeur ;
Questionnant le corbeau à la sage noirceur,
Ils en ont obtenu un silence sans bornes.

La licorne entrevoit d’innombrables soleils ;
Elle reste ébahie de ces jeux de lumière.
Leur éclat fait danser les morceaux de matière,
Le moindre fruit devient un ornement vermeil.

Licorne, je ne sais te conférer un titre ;
Aussi, je m’abstiendrai de cette décision,
Même si je te dois d’étonnantes visions,
Même si, de ma vie, tu remplis un chapitre.

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