Éveil de la conscience
Composition de Cochonfucius
René Char apprécie la douceur féminine,
Ce n’est pas seulement qu’il en prend réconfort,
Mais c’est pour découvrir un sentiment plus fort,
L’éveil de la conscience en la nuit cristalline.
Est-ce toi, ce grillon chantant sous le grand arbre ?
La forêt retentit de ta note d’argent,
C’est un destin d’amour, sous nos yeux, se forgeant :
Quelques mots de René, qu’on grave dans le marbre.
Je lis actuellement “Mystère et fureur” de René, comme tu dis Cochonfucius, ton poème, très juste encore, me fait penser à prolonger ce titre par “d’aimer”.
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Voir
http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/hommage-et-famine
ainsi que
http://lecenacle.wordpress.com/2013/03/13/entendre-un-grillon/
et aussi
http://www.google.com/search?q=%22Marguerite+Lantz%22
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Noire conscience
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Es-tu intemporelle, ô ma noire conscience ?
Ignores-tu vraiment tout de ton avenir ?
T’en expliqueras-tu en voyant survenir
La mort que tu attends avec tant de patience ?
Nous pouvons admirer les efforts de la science
Qui sous son microscope arrive à maintenir
Un neurone à la fois, et semble détenir
Quelques explications, grâce à mille expériences.
Mais si la science était un caprice de l’âme ?
Mais si cette illusion de contrôler la flamme
N’était qu’un traquenard, un jeu luciférien ?
La conscience est, sans doute, une écume éphémère
Comme en voit le marin voguant sur l’onde amère,
Et dont, se dispersant, il ne subsiste rien.
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Tant la passion m’avait saisi pour cette amante délectable, moi non exempt d’épanchement et d’oscillante lubricité, je devais, ne devais pas mourir en sourdine ou modifié, reconnu des seules paupières de mon amante. Les nuits de nouveauté sauvage avaient retrouvé l’ardente salive communicante, et parfumé son appartenance fiévreuse. Mille précautions altérées me conviaient à la plus voluptueuse chair qui soit. A nos mains un désir d’outre destin, quelle crainte à nos lèvres demain?
in Eloge d’une Soupçonnée
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De Monde en Monde, de Conscience en Conscience
De perplexité en perplexité,
D’effet de silence et de vibrations,
De vie en vie,
D’être vertébré en être éthéré,
De réponse en réponse,
D’étonnement en étonnement qui donne L’Emerveillance,
De ruisseau en ruisseau,
D’immobilité en immobilité qui donne Contemplation,
Voici les jalons d’un voyage qui ne cesse de soulever les Montagnes qui se meuvent, sans que tu ne les perçoives.
De stupéfaction en hébétude,
Du lit d’une rivière qui se creuse, d’une embouchure en cet impétueux océan libéré.
Des Clartés de L’Aube que soulèvent les douceurs du Jour, lors que La Nuit s’enroule en Son Drapé.
Des furtivités de La Seconde d’après qui ne jamais ne s’oublie de Son Instant,
De Beautés en Beauté du Visage qui se révèle,
Des lueurs de L’Esprit qui se trouve,
Des Naissances successives du Mystère d’un Voyage sans Retour,
Des seules occupations des pas qui scandent les muettes prières,
Des lèvres qui se taisent des pudeurs de Ton Regard,
Du sourire que ponctuent les questions de L’Amour,
Lors que Sagesse s’offre au détours.
Ce sont les perles de La Vie qui s’extasie de Ton Message.
Cohérence en La Vie qui s’unit en Ta Larme Océane.
De Rivage en rivage qui sont Ton Illimité,
Des Louanges qui sont Tes Rosées en cascade,
Des pensées qui ne jamais s’épuisent en ce Souffle.
De confiance en innocence,
Lors que les vagues déferlent en la mort qui t’émancipe,
L’écume savoure les grains qu’elles rencontre en ces jaillissements
Puis fait basculer le doute en certitude, qu’aucune pointe acérée ne touche.
De ces allusions, requises depuis Ton Berceau,
Tu vogues au gré de Sa Guidance, et Tu vois les pas de Son Amour,
Alangui de Toi, T’appelant en cette Vie intérieure depuis toujours.
Pure Nostalgie éclairée par Le Souvenir.
L’Âme cherche ce qu’Elle connaît déjà.
Elle sait de Sa Seule Connaissance, lors qu’Il reconnaît.
Tu es Le Vivant et Tu sèmes en cette savante Semence,
Comme au Premier Jour,
Ce sont Les Papillons de Ta Danse.
Pose le pied.
Il est en Sa Perpétuelle Souvenance, Celui qui ne jamais s’endort.
Depuis les longs couloirs qui mène à Ta Réalité,
Seigneur, Tu m’apprends à recevoir Ton Amour.
L’Âme retrouve Le Chemin de La Maison qu’Elle n’a jamais quitté.
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Pingback: Éveil de la conscience – Héraldie, seconde fondation: 13 mars 2017. (Héraldique et Poésie)
Éveil du jardin
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Veille du printemps,
La quartefeuille s’adresse
Aux fiers papillons.
Pierrette en Héraldie
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