Sagesse bicéphale
Composition de Cochonfucius
Notre corps est un arbre, ont dit les amphisbènes,
Il faut, pour le nourrir, la plus vaste des plaines ;
Si jusqu’en inframonde il est enraciné,
Le sort de son feuillage est mal déterminé.
J’en accepte l’augure, a répondu la feuille ;
Si mon sort est précaire, allons-y, je l’accueille ;
Quand je n’y serai plus, d’autres feuilles viendront
Qui les mêmes leçons du monde retiendront.
L’esprit est un miroir, a proclamé la lyre,
Malheur aux maladroits qui, jadis, le salirent.
Ce propos, dit l’esprit, je le trouve incomplet :
Nul ne peut nettoyer l’intérieur du reflet.
Voir
http://www.paradis-des-albatros.fr/?poeme=chandieu/c-est-un-arbre-que-le-monde
et encore
https://paysdepoesie.wordpress.com/2013/10/21/illumination/
et même
https://paysdepoesie.wordpress.com/2013/08/01/notre-corps-est-un-arbre/
sans oublier
http://heraldie.blogspot.fr/2015/02/sagesse-bicephale.html
et voir aussi
http://nouvelleheraldie.blogspot.fr/2016/06/sagesse-bicephale.html
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Pingback: Sagesse bicéphale – Héraldie, seconde fondation: 13 mars 2017. (Héraldique et Poésie)
Zen de l’amphisbène
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Je te pose une devinette
Sur Delphine et sur Marinette ;
Cela ne t’apportera rien,
C’est juste pour voir ta binette.
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