Aubervilliers en janvier 2010
Toile de Henri Gervex
Marchant de Saint-Denis jusqu’à Aubervilliers,
Je suivais le canal où s’ébattaient les truites ;
J’allais voir une femme avec qui j’étais lié,
Toute idée de morale étant en moi détruite.
Elle m’attendait là, debout sur son palier ;
Au soleil de midi vous preniez tous la fuite,
Démons de la tristesse, et vous vous en alliez
Chez d’autres gens semer des délires sans suite.
Abrités par un seul trop grand peignoir de bain,
Nous formions un seul corps, union sans lendemain,
Des moineaux se battaient auprès de la fenêtre.
Corps souples d’animaux, corps nobles des humains,
Tendre douceur du ventre et fermeté des mains,
Dans l’action n’ayant ni un “mais” ni un “peut-être”.
Voir
http://www.macadam.forumactif.org/t2066-aubervilliers#13471
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Saint Janvier
——–
Ce bienheureux Napolitain
Disait une fable en latin,
Faisant rire le charpentier
Pendant son labeur du matin.
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