La torpeur
Photographie de Doisneau
La torpeur qui s’installe aux premiers jours d’automne
Endort les banlieusards au petit matin gris.
J’ai vu ça très souvent, je n’en suis pas surpris,
Et nul, autour de moi, d’ailleurs, ne s’en étonne.
Le chat dans le jardin, frileux, se pelotonne
Au creux de l’herbe morte. Il n’entend plus les cris
Des oiseaux migrateurs qui, ce matin, ont pris
Route vers les lointains. Il repose, il ronronne.
Et je pense que c’est ce chat qui a raison,
Immobile et paisible auprès de ma maison :
A moi, l’agitation ne me dit rien qui vaille.
Peut-être il fait marcher son imagination
Et voit autour de lui des rats en perdition,
Peut-être, il ne voit rien qu’une obscure grisaille.
Voir
http://air-poesie.forumgratuit.org/t284-poesie-du-quotidien#1013
ainsi que
http://nouvelleheraldie.blogspot.fr/2017/10/la-torpeur.html
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Merci, Fucius ( car c’est ainsi que je vous appelle en moi depuis le début. )
Je vous remercie d’avoir écrit et témoigné de votre Regard ouvert sur ce monde.
Je n’avais plus le goût de la poésie, et vous êtes parmi quelques uns ( rares ) à donner cette dimension de l’écriture.
Je tenais à vous l’exprimer plus formellement.
Vous confierai-je ceci : nous sommes comme en des mondes parallèles, et les passerelles sont celles du cœur.
Je vous souhaite une vie pleine de Lumière.
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Merci pour ces paroles !
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