Modeste logis

manor

Sans se fatiguer, les maçons
Nous ont bâti ce domicile ;
Cela fut pour eux très facile,
Un bricolage à leur façon.

Les saisons viennent et s’en vont,
Je suis de plus en plus fragile ;
Adam vers sa native argile
Est retourné, nous le savons.

La demeure aussi devient frêle,
Mais ce n’est pas triste pour elle
Qui point ne craint de trépasser.

L’été brûlant, l’hiver glacé,
Nos écrits peuvent s’effacer ;
Surviendront des plumes nouvelles.