Sablier relativiste

hourglass

L’un des jumeaux de Langevin
Me prit dans son vaisseau rapide ;
Au travers du cosmos limpide
Il s’éloigna, puis il revint.

L’autre jumeau, le bel Yvain,
Reste dans sa maison, placide ;
Un autre sablier se vide
Auprès de ce buveur de vin.

Ces deux bonshommes, réunis,
Se sont de leurs loupes munis
Pour dénombrer les grains de sable.

Du voyageur le garde-temps
N’en a pas fait tomber autant
Que l’autre, c’est irréfutable.