Fruits imprenables
Je dis qu’ils sont trop verts,
Leur teint me le révèle ;
Ils m’évoquent l’hiver,
Non la saison nouvelle.
Qui mange choses telles
N’est autre qu’un pervers ;
« Abruti » je l’appelle,
Et d’autres noms divers.
Fruits de mauvais augure
À la triste figure ;
C’est un douteux repas.
Qu’ils aillent aux ténèbres
Au fond des cieux funèbres ;
Je n’y toucherai pas.
Voir
http://www.paradis-des-albatros.fr/?poeme=la_ceppede/le-beau-printemps-n-a-point-tant-de-feuillages-verts
ainsi que
http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/a-pierrot-les-grandes-feuilles-sur-le-fait-des-%C2%AB-dieux-verts-%C2%BB
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je n’y toucherai pas non plus, j’attends que le soleil les change de couleur !
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🙂
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En ce jardin…
Il est dans la nature plantes que l’on consomme
D’autres étiquetées dans quelque muséum
Deviennent les icônes de quelque docte herbier
Avec pour compagnons des oiseaux empaillés.
Certaines se dissimulent entre quelques racines
Dans un sous-bois ombreux, qu’à grand peine on devine,
Ou, au sommet des arbres narguent le promeneur
Cloué au ras de terre de par la pesanteur
Celles qui furent épargnées par les bêtes et les gens,
Aussi par les outrages ordinaires du temps,
Au terme d’une mue certes paradoxale
Sous forme de fossiles, deviennent minérales…
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🙂
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J’ai un peu bâclé l’affaire, comme d’hab…
En ce jardin…
Il est dans la nature plantes que l’on consomme
D’autres étiquetées dans certains muséums
Deviennent les icônes de quelque docte herbier
Avec pour compagnons des oiseaux empaillés.
Certaines se dissimulent au milieu des racines
Dans un sous-bois ombreux, qu’à grand peine on devine,
Ou, du sommet d’un arbre narguent le promeneur
Cloué au ras de terre de par la pesanteur.
Celles qui furent épargnées par les bêtes et les gens,
Aussi, par les outrages ordinaires du temps,
Au terme d’une mue certes paradoxale
Sous forme de fossiles, deviennent minérales…
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(note pour Pierrette :
prendre cette version retouchée…)
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Pingback: Fruits imprenables – Héraldie, seconde fondation: 13 mars 2017. (Héraldique et Poésie)
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