Nef léonine
Sur l’Océan navigue une nef ignorée,
Un fauve la dirige, il ne sait pas comment ;
Il lui prit fantaisie d’embarquer brusquement,
Sans doute en fut l’idée par un livre inspirée.
Le vent porte la nef sans excès de tourments,
La mer en ces endroits n’est jamais encombrée ;
Le lion peut écouter sa sirène adorée
Qui sur un noir rocher s’agite lentement.
Des navires d’antan la trace est effacée,
Mais c’est aussi le sort des humaines pensées ;
Nous perdons chaque jour des fragments d’univers.
Ne les recherchons point dans l’angoisse et la fièvre,
Car la tortue jamais ne rejoindra le lièvre ;
Le soleil reste bas, nous entrons dans l’hiver.
Voir
http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/la-grenouille-2
ainsi que
http://www.paradis-des-albatros.fr/?poeme=valade/reminiscence
LikeLiked by 1 person
Pingback: Nef léonine – Héraldie, seconde fondation: 13 mars 2017. (Héraldique et Poésie)
Tortue jalouse
————
Un lièvre, affrontant ma cousine,
Perdit, par Sainte Mélusine ;
Mais moi, je n’avance pas mieux
Que la limace, ma voisine.
LikeLike