Ambicoq de gueules
Ses femmes sont dix-sept, il a trois cents enfants
Entre lesquels il fait d’équitables partages ;
Lui qui ne se prend point pour un dieu triomphant,
Il veille sur les biens qu’il eut en héritage.
Tu peux le voir, à l’aube, errer dans le bocage
Auprès de la perdrix dont il devint l’amant ;
Il aime aussi la friche et le grand marécage
Où sont Dame Grenouille et Messire Flamant.
Il arbore un blason, la basse-cour l’admire,
On a fait son portrait sur un blanc parchemin ;
Les dames du canton l’appellent « Noble Sire ».
À la fin, voudra-t-il vivre comme un ermite ?
Cela peut arriver, mais ce n’est pas demain ;
De plus, il peut aussi finir à la marmite.
Voir
http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/le-fils-du-titien
ainsi que
http://www.paradis-des-albatros.fr/?poeme=musset/le-fils-du-titien
sans oublier
https://nouvelleheraldie.blogspot.com/2020/12/ambicoq-de-gueules.html
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Pingback: Ambicoq de gueules – Héraldie, seconde fondation: 13 mars 2017. (Héraldique et Poésie)
Dame grenouille
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Mes enfants, qui sont innombrables,
Ce sont des têtards adorables ;
Chacun d’entre eux fut baptisé
Par un prêtre-ondin vénérable.
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