Trinité Méconnue
Nous ne percevons pas tout ce qui nous surplombe ;
Le cosmos, traversé par des êtres puissants,
N’a pas souvent pitié de nous, pauvres passants,
Nos modestes jardins sont noyés sous les trombes.
Aristote a parlé d’un trio menaçant :
Un Penseur obsédé par la fosse et la tombe,
Un Guerrier dont le coeur s’enthousiasme et retombe,
Un seigneur d’Inframonde, et vers lui tout descend.
La Trinité s’abrite en de sombres murailles,
Loin du sage qui songe et du barde qui raille ;
Sur la porte un tracé, signe d’Éternité.
Si chez nous, certains jours, la souffrance est ardente,
Si ce monde est pareil à des cercles de Dante,
Ils diront qu’ils en ont toute Paternité.
Voir
http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/le-cap-trinite
ainsi que
http://www.paradis-des-albatros.fr/?poeme=hugo/un-jour-au-mont-atlas-les-collines
et aussi
https://heraldiqueblog.wordpress.com/2019/11/05/trinite-meconnue/
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Pingback: Anne de Marquets à la Sorbonne | Pays de poésie
Je recherche un sonnet que tu as publié le 5 Novembre sur Un jour un poème, le modèle c’est un texte de Ronsard (NdJB Gautier);
http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/le-rose/
Je voulais y adjoindre celui-là que je viens de faire ;
Comme il s’est arrété sur son bouton de rose,
Le teint de sa patronne est presque vermillon,
Au-dessus des amants, un fringant papillon
Volette dans l’air doux d’un soir d’été bleu-rose.
L’employé, c’est celui, qui, le gazon, arrose,
Parmi d’autres travaux, autour du pavillon.
Jusqu’alors affairé à poser des paillons
Le long de la clôture, il s’accorde une pause.
Une de ses mains court sur le satin pourpré
De son décolleté ; un sein, elle soupèse,
Tandis qu’avec sa langue, il caresse sa fraise.
À mesure que vient le dénouement sacré,
Les soupirs de plaisir sont moins durs à entendre,
Ils seront au summum quand sont corps va se tendre.
Je viens de rencontrer un copain qui s’est inscrit il y a quelque temps à mon blog, il m’a dit que l’on sentait quel était mon centre d’intérêt, j’ai souri en devinant qu’il s’agissait de l’amour, particulièrement sous son aspect charnel, celui-là ne le contredira pas. Ils ont l’air à fond poésie classique sur le Paradis des Albatros ! Et c’est bien ! Tu les connais ?
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Voir en effet
http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/le-rose
Gautier, pas Ronsard.
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Oui, mais tu ne l’as pas mis sur ton blog, le tien ?
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Pas encore, il existe une marge de quelques jours pour Le Paradis Des Albatros autant que pour Un Jour Un Poème. (Pour voir les réponses de Curare 🙂 ).
Je connais vaguement les administrateurs de ces deux sites, mais ce n’est rien de personnel.
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Quelle organisation !
Je crois que Curare a au moins un autre pseudo, il y a un commentaire sur un de mes poèmes qui est tout à fait dans son style et puis ce «1» à la place du «un», ou parfois «une»…
Déposé par Esprit de Celle le 4 novembre 2019 à 20h52
Si on zappait la règle
Si on râpait les mots
Si on coupait espiègle
Pierrette et tous ses maux . .
Christian je te vois donner «1» purge de vers à ce cher Vincent . . vivons céans au présent –
Ps : Pierrette la blasonneuse bien sûr.
http://www.paradis-des-albatros.fr/?poeme=nelligan/les-carmelites
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Voir aussi
http://www.google.com/search?q=%22Akia%22+Cochonfucius
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Ils seront au summum quand elle va se tendre.
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De mon côté je cherche une réponse que tu faisais à Vincent, il y a un ou deux mois, où, en une ou deux phrases, tu disais ce que représentait la poésie pour toi. Il y avait cette notion de sens, et de “twist”. Impossible de remettre la main dessus !
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Je regarde.
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Cochonfucius on September 17, 2019 at 11:53 am said:
Pour le dire en deux mots, la fonction langagière qui compte le plus pour moi est le pouvoir de dévoilement lié à l’acte d’écrire.
Ne serait-ce que tracer les trois lignes d’un haïku, des mondes peuvent surgir de ce geste.
De surcroît, écrire un peu soi-même donne beaucoup de sens à nos lectures.
Thème riche et foisonnant !
https://paysdepoesie.wordpress.com/2019/09/17/ses-droits-a-la-retraite/
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Oui ! C’est bien cela que je cherchais. Le pouvoir de déclenchement. 🙂 Merci !
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🙂 🙂
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