Balance hésitante
Tant de matériaux incertains
Sur la balance du destin ;
Presque impossible de savoir
Combien nous payons nos festins.
Tant de matériaux incertains
Sur la balance du destin ;
Presque impossible de savoir
Combien nous payons nos festins.
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C’est un souvenir indistinct
Mais palpitant, un clandestin
Que l’on peut entrapercevoir
Quand on laisse aller son instinct.
Pays de Poésie
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Fascinant souvenir bleu. J’aime bien. 😌
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🙂
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Intégrant l’X, comme d’Estaing,
Il n’a pas suivi son instinct
Qui lui commandait de savoir
Tout de la langue d’Augustin.
Pays de Poésie
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Qui sont ces gens, hormis Giscard, et que font-ils là ?
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Giscard (polytechnicien de la promo de 1944 [ou « X 44 »]) est avec ses compagnons de dortoir, Benoît Mandelbrot,
https://fr.wikipedia.org/wiki/Beno%C3%AEt_Mandelbrot
inventeur de la pensée fractale, et Jean-Claude Simon
https://gw.geneanet.org/wikifrat?lang=en&n=simon&oc=0&p=jean+claude
qui fut mon directeur de thèse, de 1976 à 1979 (et autres titres de gloire).
* * * * *
Voir aussi
https://www.google.fr/search?q=%22benoît+mandelbrot%22+giscard+%22jean+claude+simon%22
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STP
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Intégrer l’X fut sont destin,
Il n’a pas suivi son instinct,
Qui lui commandait de savoir
Tout de la langue d’Augustin.
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Je cherche depuis pas mal de temps maintenant une citation de Simone Weil dans laquelle elle dit, en substance, que si on pouvait commander à la mer d’épargner les naufragés, on n’aimerait pas la mer, car ce qu’on aime en elle c’est sa liberté.
T’as pas une idée ?
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« La mer n’est pas moins belle à nos yeux parce que parfois des bateaux sombrent. Elle en est plus belle au contraire. Si elle modifiait le mouvement de ses vagues pour épargner un bateau, elle serait un être doué de discernement et de choix, non pas ce fluide parfaitement obéissant à toutes les pressions extérieures. C’est cette parfaite obéissance qui est sa beauté. » dixit SW.
Toutes les horreurs qui se produisent en ce monde sont comme les plis imprimés aux vagues par la pesanteur. C’est pourquoi elles enferment une beauté.
Quand on a le sentiment que dans telle occasion on a désobéi à Dieu, cela veut dire simplement que pendant un temps on a cessé de désirer l’obéissance.
maaber.org
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Quelle rapidité, merci !
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Le lien maaber.org ne me renvoie pas vers un texte de SW. Il n’y aurait pas une erreur ?
——————————
(réponse de C.) voir http://www.maaber.org/issue_june09/spiritual_traditions2_f.htm
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C’est bon, j’ai trouvé le texte, elle me fait penser à Marguerite Porete, à plusieurs, égards, je ne me suis pas assez penché sur le fond de leurs propos pour pouvoir les comparer sérieusement, mais je perçois la même ferveur pour le divin, mais aussi une originalité commune dans leur conception (par rapport à la doctrine habituelle), qui rejoint aussi celle de Marie Noël,
Si c’est vous que dirais-je ? Rien,
En vous seigneur le mal est bien.
Ô vous par qui la vie est peine
Et mal, et mort, je crois très bas
A la bonté haute, inhumaine,
Terrible, qu’on ne comprend pas
https://misquette.wordpress.com/2016/01/26/publicite/
Autrement dit, et d’ailleurs je ne peux concevoir les choses que comme cela, et ce depuis ma plus tendre enfance, et c’est pour ça sans doute que j’ai pris de la distance avec la religion dès ma première communion, quand il nous arrive des malheurs, ça n’est pas une punition de sa part, Dieu est amour, au contraire, parfois, j’ai l’impression qu’il n’est jamais plus présent que quand nous souffrons. De la à désirer le malheur, certainement pas cependant, c’est donc contradictoire, peut-être en sort-on, de cette contradiction, en nous disant qu’il faut prendre la vie comme elle vient.
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Voir aussi
https://fr.wikipedia.org/wiki/Solaris_%28roman%29
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Merci aussi pour la suite que je ne connaissais pas, la dernière phrase est encore obscure à mes yeux. Je vais réfléchir tranquillement.
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Balance asymétrique
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Un plateau contrebalancé
Par un contrepoids bien pensé
Qui les charges les plus diverses
Grâce au levier peut compenser.
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Peser les entités obscures
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Le Yin, le Yang, quelle est leur masse ?
S’il fallait que je l’exprimasse,
Je serais bien embarrassé,
Ça se verrait à ma grimace.
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