Sagesse de l’alouette
L’alouette entendit les matines sonner,
Rappelant leur devoir aux moines périssables.
Du tintement, elle eut un plaisir véritable
Auprès de ce clocher finement maçonné.
Car l’esprit d’un oiseau, lentement façonné
Jusqu’à connaître enfin des chants incomparables,
Apprend à respecter tout ce qui est durable,
Mais les herbes aussi, que l’on doit moissonner.
L’alouette a chanté, s’éloignant de la terre,
Maîtresse du ramage et de l’art de se taire ;
Choses que les oiseaux savent depuis toujours.
Or, j’entends aujourd’hui le chant de l’alouette :
C’est ce chant qui m’apprit mon métier de poète
Au temps où je goûtais la primeur de mes jours.
Voir
http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/quelquefois-les-chevaus-vont-carapassonnez
ainsi que
http://www.paradis-des-albatros.fr/?poeme=chassignet/quelquefois-les-chevaux-vont-caparaconnes
et aussi
http://nouvelleheraldie.blogspot.com/2018/10/sagesse-de-lalouette.html
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Pingback: Sagesse de l’alouette – Héraldie, seconde fondation: 13 mars 2017. (Héraldique et Poésie)