L’oie de gueules
De cette oie rouge on fit belle peinture,
Ce dont l’auteur vivement fut vanté ;
Car il peignit un plumage enchanté
Dont, sûrement, jalouse est la nature.
À tel écu n’est besoin de dorure,
Contentons-nous de sa sobre beauté ;
Rien ne vaudra sa parfaite clarté,
Ces quelques vers lui servent de bordure.
L’oie fut magique, à ce que l’on croyait,
Et le chagrin du monde elle noyait
D’incantations dites bien savamment.
Non, ce n’est pas une volaille lourde,
Très élégants sont tous ses mouvements ;
Quant à l’humour, elle n’y est pas sourde.
Voir
http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/le-cadre
ainsi que
http://www.paradis-des-albatros.fr/?poeme=baudelaire/un-fantome#c-1805121028
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Pingback: L’oie de gueules – Héraldie, seconde fondation: 13 mars 2017. (Héraldique et Poésie)