Soleil-Tétraèdre

ovjh

L’astre platonicien brille premièrement
Pour guider les esprits, pour éclairer les âmes ;
Son éclat permanent n’est qu’une sainte flamme
Comme on en voit parfois dans le coeur des amants.

Il conserve sa forme, on ne sait pas comment ;
Il est tétraédrique, et que nul ne l’en blâme !
Il réchauffe la Sainte ou la lointaine Dame,
Car il est dans leur ciel le plus riche ornement.

Dans un million d’années, brillera-t-il encore ?
Or, si d’autres soleils ce firmament décorent,
Les verra-t-on flamber tout aussi ardemment ?

J’ai voulu vous parler de ce soleil louable ;
Ce ne sont de grands vers que je vais déclamant,
À ceux du grand Jodelle ils ne sont pas semblables.