Loup-barde
Il chante sous la lune pâle,
Il ne connaît que peu de mots ;
Il charme tous les animaux,
Ce barde-loup, ce fringant mâle.
Je connais d’autres loups qui râlent,
Parmi les brouillards matinaux ;
J’en connais qui font des signaux
À la confusion générale.
La vie d’un loup, c’est, ici-bas,
Bien des peines et des combats,
Des nuits glacées sur la montagne,
Des malheurs, des tourments subtils,
Mais leur chanson les accompagne :
De ceux d’antan, que reste-t-il ?
Voir
http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/beaute-des-femmes-leur-faiblesse-et-ces-mains-pales
ainsi que
http://www.paradis-des-albatros.fr/?poeme=verlaine/beaute-des-femmes-leur-faiblesse-et-ces-mains-pales
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Pingback: Loup-barde – Héraldie, seconde fondation: 13 mars 2017. (Héraldique et Poésie)
Je me doutais bien que tu l’avais à ton répertoire !
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Je ne sais pas si Virginie pourrait être traitée de «loubarde»…
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À l’époque, elle appartenait à la mouvance Punk, je crois même l’avoir connue avec une crête sur la tête, mais je confond peut-être avec une de ses copines… Je l’ai déjà écrit dans un article, mais elle était très gentille, elle l’est toujours sans doute.
J’ai pensé à elle pour ce sonnet pour une raison que j’ai abandonnée en route, je voulais placer “Les fleurs du mal”, au second vers, je me souviens qu’elle était très attentive, bien qu’affalée sur sa table, juste devant moi, quand le prof nous parlait de Baudelaire. En fait, je garde une image d’elle, dans cette position, elle était seule, pas de voisins, lors d’un cours sur un des poèmes de ce recueil, il était question de colonnes…
Elle apparaissait de temps en temps en cours, je l’enviais un peu de ne venir au lycée que quand ça lui chantait. J’étais une connaissance de son troisième cercle d’amis, au moins, le premier, je ne le connaissais quasiment pas, il était à l’extérieur du lycée, des punks purs et durs comme les Béruriers Noirs, et puis elle avait une grande amie au lycée, qui avait été la copine de mon meilleur ami, c’est comme ça que l’on s’est connu.
Mais de tous mes camarades, c’était d’elle dont je me sentais le plus proche, bien que nous échangions peu. Elle aimait Baudelaire et semblait à côté de ses pompes, comme moi. Au fond, nous étions et nous sommes du même monde, celui des dingues et des paumés.
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🙂
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