Sagesse du crocolion
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Du crocolion, qui peut ignorer les prouesses ?
Des pièges de ce monde, il s’est toujours tiré,
Et combien de rivaux n’a-t-il pas déchirés !
Il fut une terreur, dès sa prime jeunesse.
Cet animal ne peut être tenu en laisse,
Si tu le vois venir, tu peux te retirer,
Il n’a nulle beauté qui te puisse attirer,
Puis, garde-toi, surtout, que ses dents ne te blessent.
Gens qui cette présence ont longtemps enduré
Lui envient, semble-t-il, son pas bien assuré,
Ses deux cris effrayants, son regard qu’on peut craindre.
Or, est-il si content d’avancer hardiment ?
N’aurait-il pas en lui quelque secret tourment ?
C’est là qu’il est malin : il ne veut pas s’en plaindre.
Voir
http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/enfant-aveugle-nain-qui-nas-autre-prouesse
ainsi que
http://heraldie.blogspot.fr/2016/08/sagesse-du-crocolion.html
et aussi
https://paysdepoesie.wordpress.com/2014/05/20/crocolionne/
et même
http://www.google.com/search?q=%22crocolion%22+%22ses+besoins%22
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Le réveil des monstres
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L’hiver se termine,
Les crocolions de Garonne
Montrent leurs museaux.
Pierrette en Héraldie
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