Sagesse de Diogène
Tu vivais, fier et fort, sans jamais obéir ;
Les dieux et les démons, tu ne daignais les craindre.
Des belles qu’un chacun toujours rêvait d’étreindre,
Tu éteignais en toi le fugitif désir.
Diogène, homme serein, maître de ton loisir,
Quand s’allume un besoin, tu sais comment l’éteindre,
Tu ne convoites point ce qu’on ne peut atteindre,
Tu fais un geste simple en vue de ton plaisir.
Un empereur survient, qui admire ta vie,
Beaucoup moins que la sienne aux hommes asservie ;
Il dit un mot aimable, avant de repartir
Faire une autre conquête ou une autre victime.
Tu restes bien au frais, de toi-même l’intime,
Plus fort qu’un souverain, plus digne qu’un martyr.
Voir
http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/l-indifference
ainsi que
http://wampyrella.wordpress.com/2008/01/12/lindifference/
et aussi
http://heraldie.blogspot.fr/2013/02/ote-toi-de-mon-soleil.html
LikeLike