Reflets ardents
Peinture chinoise
Le Phénix a noirci dans la limpide flamme,
Et le bûcher aussi, le tragique atelier.
Cet oiseau magicien n’a point besoin de femme,
Par aucun sentiment il ne se peut lier.
N’en a-t-il nostalgie, depuis qu’il est au monde ?
N’aurait-il point envie de tresser un collier
À une douce oiselle arpentant l’herbe blonde ?
Ne voudrait-il, le soir, ses ailes replier
Sous un charmant regard où son regard se mire,
Ne voudrait-il savoir son bonheur reflété,
Son chant parfois repris au son d’une autre lyre,
Quelqu’un pour partager la saveur de l’été…
Si j’en parle au phénix, il va se mettre à rire.
Voir
http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/nuit-rhenane
ainsi que
http://www.paradis-des-albatros.fr/?poeme=apollinaire/nuit-rhenane
et aussi
http://leblogdeseringat.wordpress.com/2012/07/21/nuit-rhenane/
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