Dernières paroles d’Abélard
Composition de Cochonfucius
J’avais cru voir que nous aimions nos tête-à-tête
Lorsque chacun de nous le coeur de l’autre avait ;
En ce temps sur nous deux la tristesse pleuvait,
Ce qui donne parfois le ton juste à la fête.
Telle mainte merveille, ainsi, tu es surfaite,
Or, tu es ce grand bien dont tout mon sang rêvait ;
Le pareil au banal et l’ignoble au mauvais,
Le réel au réel, le faux au faux se prête.
Est-ce à toi que j’écris ? Bon, tu me l’apprendras ;
Bientôt nous soufflerons ton feu d’anniversaire
Quand, venant ton automne, un jour tu fleuriras.
Tu es ma vraie morale et ma leçon dernière,
Chacun de mes propos (que tu réfuteras)
Sera contre un silex un éclat de lumière.
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