Aveux
Toile de Edward Burne-Jones
Quand vient le temps des aveux,
Les langues sont égarées ;
La conscience est mal barrée,
Car on se fait des cheveux.
Avouons ce qui peut plaire ;
Pour le reste, qu’il soit tu.
La franchise, le sais-tu,
N’est pas toujours populaire.
Au lieu de faire pleuvoir
Des reproches, soyons tendres :
Embrassons-nous sans attendre
L’après-midi, ni le soir.
La chanson que j’ai rêvée,
Dont j’aimais le son bien clair,
En ai-je donc perdu l’air ?
Peut-elle être retrouvée ?
Voir
http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/attente
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”La chanson que j’ai rêvée, dont j’aimais le son bien clair, en ai-je donc perdu l’air? Peut-elle être retrouvée?”…hum, très beau poème et cette phrase répétée ici est exactement ce que je me demande aussi! Bravo pout tous ces sublimes poèmes!
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