Les fourmis
Toile de John Dawson
Les fourmis, au réveil, sortent de leur caserne ;
Le jour est déjà clair, pas besoin de lanternes.
Chacune suit la route, et prend, chemin faisant,
L’air de ce beau jardin dans le matin naissant.
Mille insectes cachés, ça palpite et ça bouge.
L’un n’est qu’un éclat noir, l’autre une tache rouge,
Un troisième blottit son corps revêche et lourd
Sous l’herbe qu’éclaircit l’éclat d’un nouveau jour.
Plus loin, les vermisseaux, dans la pelouse verte,
Pressentaient vaguement, dans leur conscience inerte,
Le pas des prédateurs quasi silencieux
Venus pour les détruire avant qu’ils ne soient vieux.
Voir
http://www.paradis-des-albatros.fr/?poeme=baudelaire/le-crepuscule-du-matin
ainsi que
http://nouvelleheraldie.blogspot.com/2018/06/les-fourmis.html
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Fourmis de comptoir
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Ce sont les fourmis de comptoir
Dont l’existence est un foutoir ;
Mais les vertus de la bouteille
Font oublier ce dépotoir.
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