Les ardeurs
Toile de Ryan Mc Ginley
Sombre est le paysage
Où je voudrais danser
Une danse sauvage,
Reculer, avancer,
Inventer un langage
Richesse à dépenser,
En une demi-heure…
Voilà mon corps gisant
Effondré, comme un leurre,
Rêveur et impuissant,
Terrassé de fatigue,
Ivre et reconnaissant ;
Coeur éclaté qu’irrigue,
Artériel, bondissant,
L‘orgasme usant les digues.
* * * * *
Ardeurs d’un puceau
——–
Première fois,
Parfois primaire ;
Mais quels émois
Dans ces galères.
Je me revois,
Amant sommaire
Au fond des bois,
Sur la fougère.
Trop courte nuit ;
Jamais, depuis,
Autant de sève…
Mais certains jours
J’y fais retour,
C’est un beau rêve.
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Les flux se mêlent, se croisent et s’interpellent dans le sourire vertical des amants. La danse est joyeuse et la transe amoureuse danse dans un équilibre hors du temps. Merci pour ce voyage en sonnet……………Amicalement
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Très beau…bravo pour ta tendre plume! Merci et bon jeudi.
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