Dans l’herbe
L’herbage au printemps s’embellit,
La bienfaisante averse tombe ;
Le pré, que le soleil surplombe,
D’un innocent bonheur s’emplit.
Un rite annuel s’accomplit
Qui aux nymphes du sol incombe ;
Elles sortent des catacombes
En murmurant des mots jolis.
À sa gourde se désaltère
Un rêveur au bord du chemin ;
Il n’a cure des lendemains.
C’est un vagabond libertaire,
C’est le plus humble des humains,
Inoffensif pour cette Terre.
Voir
http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/la-source-2
ainsi que
http://www.paradis-des-albatros.fr/?poeme=heredia/la-source
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🙂
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