Mandala de la roue
Mandala tibétain
Nos chemins ici-bas ne sont jonchés de roses,
Et tout ce que l’esprit trouve à ronger de choses
Lui résiste au point qu’il doit les laisser en plan :
Nos rêves bien souvent nous le vont rappelant.
Sur le bord d’une roue qui sur rien ne repose,
Tu surmontes la peur dans ton esprit éclose.
Tu sais distinguer l’être en observant l’étant,
Tu sais que tu ne sais pas percevoir le temps,
Rien que le mouvement de ce qui toujours meurt
Sans sursaut, sans tristesse et surtout sans clameur :
Qui n’est pas éternel, disons-le transitoire.
De principal rayon la roue n’a pas, vraiment,
Et sans cause et sans but sont tous ses mouvements :
Sans aucun scénario se déroule l’Histoire.
Voir
http://www.forum-metaphysique.com/t4874-la-roue-et-son-axe#116477
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Le constructeur Trurl sortit de chez lui et vit que le ciel avait amoncelé étonnament de roses dans son allée de jardin. Il courut dans la maison chercher son autoscope, pour constater que sa propre vie recelait autant de vies écloses.
« Mince, grogna-t-il, encore une farce de mon rival, le constructeur Klapaucius. »
Un homme du commun, qui se trouvait dans le jardin, ajouta qu’il le concevait aisément, puis s’éloigna à toute vitesse en prévision d’une catastrophe prochaine.
Aussitôt Trurl appliqua, à tout ce qui lui tomba sous la main, de grands coups de gnose (faite maison) et tout devint en effet comme le bord d’une roue cosmique.
(monkey-sama, deviantart)
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