Porte vers l’été

gate

 

Porte admirable, en vérité,
S’ouvrant vers le monde d’Alice ;
Au ciel un blanc nuage glisse,
Qui jamais ne peut s’arrêter.

Nul chagrin ne doit subsister
Dans cet univers sans malice ;
Suave est le vin du calice,
Quel bonheur de le déguster !

On fait la fête, on se régale,
Notre pitance est sans égale ;
Ce sont les dieux qui l’ont voulu.

Notre été sera sans histoires,
Car nos ennuis sont révolus ;
Adieu donc, sombre purgatoire.