Prendre son envol
Le roi Minos est grand, mais ce n’est qu’un traître,
Lui qui nous enferma déloyalement ;
Mais cette lourde porte, en se refermant,
De monter vers le ciel nous a laissés maîtres.
Je me sens plus léger qu’un oiseau champêtre,
Je vais donc m’approcher du clair firmament ;
De mon père j’entends l’avertissement,
Mais j’en fais peu de cas, je me sens renaître.
Sa prudence est trop grande, elle est surannée ;
Puisque nous le pouvons, allons jusqu’aux cieux,
Car je voudrais bien, moi, tutoyer les dieux.
Je m’éloigne de vous, rivages sableux,
Déjà par le soleil est ma peau tannée ;
Je ne redoute rien sous ce beau ciel bleu.
Voir
http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/je-vais-m%E2%80%99envoler
ainsi que
http://www.paradis-des-albatros.fr/?poeme=verlaine/pour-le-nouvel-an
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Pingback: Prendre son envol – Héraldie, seconde fondation: 13 mars 2017. (Héraldique et Poésie)