Fontaine tiède
![fountain](https://paysdepoesie.wordpress.com/wp-content/uploads/2024/06/ozvw.png?w=466)
Cette ville est presque endormie,
Sauf quatre pigeons langoureux ;
La fontaine est leur grande amie,
Dont le bruit leur est savoureux.
Le temps s’est mis à l’accalmie,
L’air est doux dans les coins ombreux ;
Ici nul tort, nulle infamie,
C’est assez simple d’être heureux.
Chante ton chant, fontaine tiède,
Ta rengaine qui nous obsède ;
J’écoute et je n’écoute pas.
Je vois, à travers mes paupières,
Le rouge soleil du trépas ;
Mon coeur est froid comme une pierre.
Voir
http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/tristesse-d-ete
ainsi que
http://www.paradis-des-albatros.fr/?poeme=mallarme/tristesse-d-ete
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