Planète Sadiracandra

planet

Ici, jamais les gens n’auront l’air d’être vieux,
Comme un rêve est la vie dans ces heureux parages ;
Nul n’y verra jamais la fureur ni la rage,
Leurs coeurs sont aussi purs que leurs paisibles cieux.

Nulle nef ne pourra te conduire en ces lieux,
Tu n’atterriras point parmi leurs frais ombrages ;
D’ailleurs, ce paradis, c’est peut-être un mirage,
Une ruse du Diable, une farce de Dieu.

Or, rêvant d’un tel monde, on s’obstine, on espère,
On peut imaginer qu’un prodige s’opère ;
Nous sommes pourtant loin d’y croire, franchement.

Qu’importe ! Nous aimons ces fantasmes fragiles ;
Nous voulons oublier que la chair est argile,
Donc, nous nous languissons d’une vie sans tourments.

Advertisement