Coeur qui vole

Coeur planant, coeur battant,
J’aime la friche herbeuse ;
Une muse moqueuse
Murmure, et je l’entends.
Elle eut un beau printemps,
Cette âme un peu frileuse ;
Voici qu’elle est songeuse,
Au bout de tout ce temps.
Elle semble effarée
Comme une âme égarée,
Sujette aux errements.
Cela n’a rien d’étrange,
Ce sont Joie et Tourment
Qui leurs places échangent.
Voir
http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/attente-2
ainsi que
http://www.paradis-des-albatros.fr/?poeme=mikhael/je-disais–quand-viendra-la-reine-que-j-attends
LikeLike
une muse moqueuse et songeuse, comme c’est joliment dit !
LikeLiked by 1 person
🙂
LikeLike
La muse des friches est timide
Elle se cache des humains
Jamais une ode plus que splendide
Jamais un sonnet libertin
Ne naquit d’une de ses rencontres
Avec un académicien
Elle murmure parfois des chants
Que reprennent en choeur les insectes
Quand sous un soleil trop ardent
Elle se risque hors de sa cachette
Aux yeux d’ un poète égaré
Errant sans boussole ni montre
Dans ces terres déshéritées
LikeLiked by 1 person
🙂
LikeLike