Volatile

Pour bien planer, je suis trop lourd,
Je ne suis pas une hirondelle ;
Faibles sont mes battements d’ailes,
Je suis moins adroit qu’un vautour.
Monotones sont mes amours,
De quoi me sert d’être fidèle ?
Dans mon coeur, sombre citadelle,
Se délabrent les vieilles tours.
Traqué par les démons farouches,
Je dors bien mal quand je me couche ;
Bientôt me prendra l’oiseleur.
S’éteindra ma flamme ténue,
Finiront mes mille douleurs ;
La mort est presque bienvenue.
Voir
http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/sous-les-saules
ainsi que
http://www.paradis-des-albatros.fr/?poeme=france/sonnet–elle-a-des-yeux-d-acier-ses-cheveux-noirs-et-lourds
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lourd sans doute,mais beau tout de même !
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🙂
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Pour qui a plané
Porté par le vent
Voguant enivré
Loin de ses tourments
Le retour sur terre
Est sûrement amer
Mais un vermisseau
Que l’on voit trinquer
Un peu à l’étroit
Avec ses jumeaux
D’un dé de porto
Au fond d’un terrier
Soudain nous rappelle
qu’ un changement d’échelle
Dans la galaxie
Suffit pour ma foi
Célébrer la vie
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