Volatile

bird

Pour bien planer, je suis trop lourd,
Je ne suis pas une hirondelle ;
Faibles sont mes battements d’ailes,
Je suis moins adroit qu’un vautour.

Monotones sont mes amours,
De quoi me sert d’être fidèle ?
Dans mon coeur, sombre citadelle,
Se délabrent les vieilles tours.

Traqué par les démons farouches,
Je dors bien mal quand je me couche ;
Bientôt me prendra l’oiseleur.

S’éteindra ma flamme ténue,
Finiront mes mille douleurs ;
La mort est presque bienvenue.