Ermite sentencieux

Mon rêve de grandeur, une bulle crevée,
Je n’ai plus de désir, je n’ai plus d’idéal ;
Je vais bientôt cesser d’être un scribe féal,
Ma retraite sera de silence abreuvée.
Peu m’importe à présent d’habiter dans un trou,
C’est tout ce qui convient à ma modeste bourse ;
Solitaire je suis, comme l’enfant d’une ourse
Ou comme, sous la lune, un sombre loup-garou.
Étais-je plus heureux quand je taillais la route ?
Quand je bravais la pluie, passant entre les gouttes ?
Je n’ai jamais été du côté des vainqueurs.
Ici, que du banal et rien de fantastique.
Un refuge discret, cellule monastique,
Le vide en mon cerveau, le sourire en mon coeur.
Voir
http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/ma-boheme
ainsi que
http://www.paradis-des-albatros.fr/?poeme=rimbaud/ma-boheme
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Je viens de terminer un sonnet, après l’avoir plusieurs fois rectifié.
J’ai remarqué que pour arriver à la dernière version il a fallu que je me rapproche de ce que je ressentais, être le plus vrai possible, et qu’au final c’est cette exigence dans mon travail d’écriture qui m’avait permis de la découvrir.
Il y a un truc qui ne trompe pas c’est l’émotion, elle accompagne la sincérité, elles sont indissociables, quand je parle et que j’ai un petit tremblement dans la voix, que je lutte pour ne pas pleurer, c’est que je dis vrai.
En fait, j’ai longtemps cru qu’on écrivait pour révéler au autres qui ont était, alors qu’on le fait pour se révéler à soi-même.
En même temps on le partage, c’est une nécessité aussi forte peut-être que de se découvrir. Je ne sais pas pourquoi.
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On partage des mots, des sourires, des souvenirs,
c’est pour entretenir quelques complicités
sans lesquelles on vivrait moins bien.
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« Entretenir une complicité », c’est vrai que c’est agréable d’être complice, sauf si c’est d’un crime.
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🙂
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Pingback: Ermite sentencieux – Héraldie, seconde fondation: 13 mars 2017. (Héraldique et Poésie)