Vieux porc amoureux

Ce cochon n’a jamais perdu sa convoitise,
Pour une blanche mouette on le voit soupirer ;
Lui qui, devenu vieux, ne craint pas d’endurer
Les multiples tourments dont souffre une âme éprise
Cet innocent vieillard en jeune se déguise,
Mais personne ne croit qu’on puisse l’admirer ;
Il n’a plus ce qu’il faut pour être désiré,
Car nul vivant ne peut rajeunir à sa guise.
L’Univers a son plan, la Nature a ses lois,
Aussi tu ne dois pas faire n’importe quoi,
Que tu sois l’éléphant, le phoque ou l’hirondelle.
Mais Cupidon poursuit ceux qu’un jour il frappa ;
Le corps est fatigué, l’esprit ne mollit pas,
À ses anciens désirs il veut être fidèle.
Voir
http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/je-fu-en-fleur-ou-temps-passe-d-enfance
ainsi que
http://www.paradis-des-albatros.fr/?poeme=urfe/qu-il-connait-qu-on-feint-de-l-aimer
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Deuxième strophe, première ligne, deux fois le mot “se”.
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merci !
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