Jardin des végétaux

C’est un endroit perdu, la vigne folle y court,
Si rares sont les fleurs qu’on les distingue à peine ;
Ce lieu reçut jadis un peu d’eau de la Seine,
Les gens se sont lassés, l’affaire a tourné court.
Nulle trace de pas, personne aux alentours,
Mais nul besoin non plus de la présence humaine ;
La Lune et le Soleil chaque saison ramènent,
Entre la feuille et l’astre est un constant amour.
Ce jardin, traversant le calme et la tourmente,
Subit le sort auquel il est prédestiné ;
Le plus grand calme règne en son âme dormante.
Pas question de le peindre ou de le dessiner,
Non plus de distiller les choses qui fermentent ;
Nous laisserons ce lieu doucement décliner.
Voir
http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/une-promenade-au-jardin-des-plantes
ainsi que
http://www.paradis-des-albatros.fr/?poeme=musset/une-promenade-au-jardin-des-plantes
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Pingback: Jardin des végétaux – Héraldie, seconde fondation: 13 mars 2017. (Héraldique et Poésie)