Noble philosophe

Ce cheval autrefois fut de Platon l’élève,
Dont il redit les mots, la nuit comme le jour ;
De Socrate il connaît aussi bien les discours,
Il peut les présenter sous une forme brève.
Il passe désormais un aimable séjour
En un couvent tenu par quelques filles d’Ève ;
Il est le confident de Sainte Geneviève,
Dont la chambre est perchée au sommet d’une tour.
Ce cheval a vécu le meilleur et le pire,
Lui qui vit s’écrouler plus d’un puissant empire,
Ce qui d’un grand orgueil fut la juste rançon.
Il marche doucement de la cour à l’herbage ;
Un grand détachement, tel est son apanage,
Et, certains jours, l’écho d’une antique chanson.
Voir
http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/le-coucher-du-soleil-romantique
ainsi que
http://www.paradis-des-albatros.fr/?poeme=baudelaire/le-coucher-du-soleil-romantique
LikeLike
Pingback: Noble philosophe – Héraldie, seconde fondation: 13 mars 2017. (Héraldique et Poésie)