Manoir des hommes verts

manor

Leurs noms sont inconnus, leur langue est un mystère,
Cependant, leur refuge est assez bien conçu :
Ils passent le plus clair de leur temps à se taire,
Que font-ils par ici, nul ne l’a jamais su.

Quand l’un d’entre eux voyage, il passe inaperçu,
C’est au bord de la route un marcheur solitaire ;
Il ne dit rien aux gens qui travaillent la terre,
En aucun domicile il ne sera reçu.

De ces verts inconnus que tu ne peux entendre,
Sache-le, cher lecteur, tu ne dois rien attendre ;
Rien ne t’arriverait si tu suivais leurs pas.

Mais j’entendis l’un d’eux parler à l’hirondelle
Qui des murs du manoir est un hôte fidèle ;
À ce qu’il m’a semblé, l’oiseau ne comprit pas.

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