Voyageur intergalactique
L’astronaute est en route, et ses instants s’allongent ;
Il a presque oublié le lieu de son départ ;
Des chemins fréquentés il se tient à l’écart,
Cherchant à retrouver un lieu qu’il vit en songe.
Heureux qui comme lui en un cosmos se plonge,
Tel un errant quittant la ville et ses remparts ;
Ou comme les grands rois Balthazar et Gaspard
Qu’une étoile guida, ce n’est pas un mensonge.
Que d’endroits merveilleux dans l’espace infini,
Des cloaques maudits et des jardins bénis ;
Des inframondes, même, aux incroyables hôtes.
Puis, des trous noirs gloutons, des soleils sans merci,
Tantôt dans la douceur, tantôt dans le souci :
L’astronaute s’en va, gardant la tête haute.
Voir
http://www.paradis-des-albatros.fr/?poeme=sponde/et-quel-bien-de-la-mort-
ainsi que
http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/sonnets-de-la-mort-11-et-quel-bien-de-la-mort-ou-la-vermine-ronge
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