Sagesse du faisan
Faisan plein de vertu sous tes nobles couleurs,
Ton désir au printemps toujours se renouvelle ;
Pagnol te préféra, certes, la bartavelle,
Celle-là, justement, que vante l’oiseleur.
Ton âme ne craint point le froid ni la chaleur,
Ni l’aquilon puissant, ni la bise cruelle ;
Ils ne font qu’aiguiser ta vie spirituelle,
Toute d’apaisement, loin du rire et des pleurs.
Tu n’es pas au labeur, tu n’es pas à la peine,
Tu entends le discours des muses souveraines,
Le bon Dieu te regarde et trouve que c’est bien.
Le faisan vit sa vie sans se prendre la tête,
Laissant les jours filer, comme font les poètes,
Aristote a chanté cet oiseau magicien.
Voir
http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/l-inspiration
ainsi que
http://www.paradis-des-albatros.fr/?poeme=sully_prudhomme/les-oiseaux
LikeLike
fond et forme… Comme une main gantée de blanc
LikeLiked by 1 person
LikeLiked by 1 person
Pingback: Sagesse du faisan – Héraldie, seconde fondation: 13 mars 2017. (Héraldique et Poésie)