Que les loups se privent de vent
De l’implacable hiver nous connaissons les lois,
Et des quatre saisons l’alternance éternelle ;
Les loups, quand ils ont faim, ne grognent ni n’appellent,
Il avancent, pensifs, vers le fond des grands bois.
Un corbeau magicien les nourrit quelquefois,
Mais le reste du temps, la nature est cruelle ;
Or, ces vieux loups entre eux n’ont aucune querelle,
Ils parlent de leur sort sans élever la voix.
On les voit, certains jours, errer parmi la plaine
Qu’ils réchauffent un peu, de leur brûlante haleine,
Ces carnassiers n’ayant que les os et la peau.
Plusieurs d’entre eux mourront par faute de pâture,
Abandonnant leur corps à la blanche froidure ;
Les autres tenteront d’attaquer un troupeau.
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Voir
http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/france-mere-des-arts-des-armes-et-des-lois
ainsi que
http://www.paradis-des-albatros.fr/?poeme=bellay/france-mere-des-arts-des-armes-et-des-lois
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un très beau poème
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🙂
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Pingback: Que les loups se privent de vent – Héraldie, seconde fondation: 13 mars 2017. (Héraldique et Poésie)
Délaissé par son maître, en dépit de la loi,
Alors qu’il ne peut pas se passer de mamelles,
Un chaton congelé et affamé, appelle ;
Son miaulement plaintif s’entend dans tout le bois.
Une sorcière âgée, aussi, sans loi ni foi,
(La femme est réputée pour être fort cruelle,
Malheur aux inconscients qui lui cherchent querelle),
Enfourche son balai et vole vers la voix.
En vue d’une potion contre une châtelaine,
Qui lui a reproché d’avoir mauvaise haleine,
Elle prend le félin pour lui ôter la peau.
Mais au retour, l’engin, choit dans une pâture,
Lui, seul, survit au crash, il lèche ses blessures,
Puis des vaches l’accueillent au sein de leur troupeau.
patcegan.wordpress.com
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🙂
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Puis des vaches l’allaitent au cœur de leur troupeau.
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