Jardin et terrain vague
La fleur, une surprise et non pas un ouvrage ;
Quand on a ce qu’on aime, on ne voudrait pas mieux,
Aimer ce que l’on a, c’est un plaisir de vieux;
Une des rares joies qu’on a dans le grand âge.
Nous admirons la fleur pour son noble courage
Dont elle fait la preuve en d’innombrables lieux .
Et, bien plus qu’un primate, elle est proche de Dieu,
Réparant de la vie l’irréparable outrage.
Et puis nous admirons cette fleur sans labeur
Qui sait bien se passer de grâce et de faveur,
Alors, par amitié, nous l’appelons «fleurette».
C’est une vocation, ce n’est pas un métier,
Je vous le dis ce soir, et vous vous en doutiez ;
D’ailleurs, j’aime la fleur, car elle est ma soeurette.
Voir
http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/un-plus-savant-que-moi-paschal-ira-songer
ainsi que
http://www.paradis-des-albatros.fr/?poeme=bellay/souvent-nous-faisons-tort-nous-meme-a-notre-ouvrage
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Pingback: Jardin et terrain vague – Héraldie, seconde fondation: 13 mars 2017. (Héraldique et Poésie)