Ambigoupiloptère

uprw

Au ciel de l’inframonde, on l’observe souvent,
Il nous maudit parfois, de sa voix presque humaine ;
Son vol précipité l’emporte et le ramène,
Il n’a pas un regard pour ses humbles servants.

Quand un ange s’approche, il le va poursuivant,
S’en rapproche à son tour et le rejoint sans peine ;
Il ne tire aucun bien de cette course vaine,
L’ange ne fait que fuir sur les ailes du vent.

L’inframonde est obscur, la nature est cruelle,
La perversion y prend des formes rituelles,
Et narrer ces horreurs n’est pas simple pour moi.

Je veux les oublier, si c’est chose possible,
Me délivrer du mal et retrouver ma foi,
Mais je m’arrête là, c’est un sujet sensible.