Planète improbable

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Cette planète rit et pleure,
Puis, fort brusquement, s’assagit ;
Une foule de chiens surgit
Sans qu’on devine leur demeure.

Ici, des vestales mineures
Sourient d’un arbre qui mugit ;
Un champignon magique agit,
Mû par une force intérieure.

Les lunes ne sont pas immenses,
Mais sont atteintes de démence ;
Sitôt que celle-ci les mord,

On peut les voir, d’un air funèbre,
Emplir l’espace de ténèbres ;
Les chiens vont hurlant à la mort.

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