Dévoreur de taureaux
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— Viendrez-vous savourer quelques taureaux, Madame ?
Nous pourrions grignoter quelques béliers aussi ;
De pâtre ni berger, nous n’aurons point souci,
Car je sais insuffler la terreur dans leurs âmes.
— Ce serait malaisé, lui répondit la femme,
Je n’en mangerai point ; mais je vous dis merci.
Le pâtre et le berger qui là-bas sont assis
Sont mon père et mon frère, et je craindrais leur blâme.
En entendant cela, le monstre s’est enfui ,
Faisant quelques arrêts pour boire l’eau des puits ;
Car la belle inconnue décevait son attente.
— Flûte ! On ne sait jamais si ces humains plaisantent,
Je m’en vais avaler la prochaine passante ;
Je vois rire un taureau, ma foi, tant mieux pour lui.
Voir
http://www.paradis-des-albatros.fr/?poeme=ronsard/si-j-ai-bien-ou-mal-dit-en-ces-sonnets-madame
ainsi que
http://heraldie.blogspot.fr/2016/05/devoreur-de-taureaux.html
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Ambiflûtiste
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Les deux instruments qui s’accordent
Et d’exubérance débordent
Chantent dans le vieil ermitage
Le Seigneur de miséricorde.
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Pingback: Dévoreur de taureaux – Héraldie, seconde fondation: 13 mars 2017. (Héraldique et Poésie)