Volatile de gueules
Image du blog Herald Dick Magazine
Je l’observe qui plane, avec l’air innocent,
Porté par son plumage et ses muscles puissants :
C’est le fier volatile à la voix souveraine,
Celui qui meurt de soif auprès de la fontaine.
Quand il dit son désir, ça devient une loi ;
Son âme, semble-t-il, est celle d’un grand roi,
Il est toujours partant pour la grande aventure,
Il voudra bien guider l’humanité future.
Mais n’offrez pas à boire à ce bon potentat,
Sinon vous le verrez dans un drôle d’état ;
D’être ivre auprès des flots, s’il avait l’infortune,
Son sort serait remis au pardon de Neptune.
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Voir
http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/un-berger-prophete
ainsi que
http://heraldie.blogspot.fr/2015/09/volatile-de-gueules.html
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